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jeudi 26 avril 2012

Limogeage de DUPONT entraineur de Dijon


Dupont prend la porte

Alex Dupont a été évincé de son poste d'entraîneur de Brest, dix-huitième du championnat de France de Ligue 1 et qui reste sur une série de six défaites en sept matches, a fait savoir jeudi le président du club brestois, Michel Guyot. Arrivé en 2009, Dupont sera remplacé dès dimanche à Auxerre par Corentin Martins, actuel directeur sportif.

Après bientôt trois ans de bons et loyaux services, Alex Dupont a été écarté du banc brestois. (Maxppp)Après bientôt trois ans de bons et loyaux services, Alex Dupont a été écarté du banc brestois. (Maxppp)
N'est pas Sir Alex qui veut... Si sa cote de popularité dans la cité du Ponant atteint peut-être celle d'Alex Ferguson à Manchester, Alex Dupont n'aura jamais la même longévité à Brest que son collègue écossais à United. "Mon avenir n'est absolument pas lié à la Ligue 2 ou à la Ligue 1. C'est un club où je me sens comme chez moi. Je voudrais que Brest se donne les moyens de réussir sur le plan technique et que le club s'installe dans le monde professionnel", nous confiait-il fin mars. Son président, Michel Guyot, ne lui en a pas donné l'occasion. Après une série de six défaites en sept matches qui a plongé le Stade Brestois dans la zone rouge, ce dernier a décidé de se séparer de celui qu'il était venu chercher en mai 2009, alors que son club se débattait pour ne pas descendre en National. 

"J'ai pris cette décision en mon âme et conscience, assume le président brestois, venu au devant de la presse jeudi midi après avoir informé son entraîneur, rapporte Ouest France. Je ne sais pas si j'ai raison. Mais en tout cas, Alex Dupont restera l'entraîneur qui a fait monter le club en Ligue 1." Un fait de gloire pas suffisant pour lui offrir l'immunité à Brest qui n'avait pourtant plus connu pareil destin depuis les premiers exploits des Ginola, Lama, Guérin, Le Guen, Guivarc'h et autre Makelele au début des années 1990. Après Antoine Kombouaré au PSG, Eric Roy àNice, Laurent Fournier à Auxerre, Mecha Bazdarevic à Sochaux et Bernard Casoni à Evian, le Dunkerquois, 57 ans, est le sixième entraîneur à être remercié en cours de route cette saison, victime de la plongée en apnée de son équipe depuis un mois et demi.

Sans Roux, la roue tourne

A sa décharge, le club breton, moins prolifique attaque du championnat (28 buts), s'est difficilement remis du départ cet hiver de Nolan Roux, pris dans les filets du Losc contre huit millions d'euros. "On a perdu notre fil conducteur. On s'est mis dans un registre qui n'est pas le nôtre. Et ce qui nous a fait changer, c'est aussi le départ de Nolan Roux, regrettait-il fin mars, après trois défaites de rang contre BordeauxLorient et NancyOn a une impuissance chronique sur le plan offensif, on n'est pas plus efficaces et au contraire, on est de plus en plus vulnérables." Et ce dernier de pointer également la malchance: "La réussite nous fuit, ce petit facteur chance. Mais c'est comme ça depuis le début de saison, ne serait-ce qu'avec toutes ces blessures. Je n'ai pas pu m'appuyer sur une équipe-type. J'ai changé très souvent de joueurs. J'ai changé d'organisation depuis un mois et demi, mais force est de constater qu'elle ne correspond pas à notre philosophie."

A court de solutions, Alex Dupont n'a pas convaincu son groupe et encore moins son président qu'il pouvait redresser la situation. Ses relations difficiles avec Corentin Martins, le directeur sportif du club brestois, ont fait le reste. Et comme cela avait déjà été le cas lors du limogeage de Pascal Janin en Ligue 2 en 2008, c'est ce dernier qui assurera l'intérim jusqu'à la fin de la saison. "Je ne vais pas recruter un autre entraîneur, car je ne sais pas où on sera la saison prochaine", se justifie Michel Guyot. Charge à Martins de sauver ce qui peut l'être. Premier rendez-vous dimanche contre Auxerre à l'Abbé-Deschamps, un jardin qu'il connaît bien mais qui pourrait être le tombeau de l'une des deux équipes...























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